Article mis en avant

Imagine-erre

Post Scriptum :

Pin-sceaux, cool-heures et divers ailes-aimant servant aux « oeuvres d’âmes » se trouvent sous le préau de l’Encens-bleu …

Promis voyageurs, de tous ces reflets de rêve nous serons les gardiens follement attentifs et amoureux !!!

Gardiens de tes moirages et de tes échos !!!

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Voyageur au coeur déjà éperdu, en accostant prends bien garde à la chouette qui saura t’envoûter de son regard vibrant, à quelques bouffons sympathiques et, en tentant quelques pas de plus …

Une fascinante vieille dame âgée de plus de quatre cents ans t’accueillera entre ses pierres. Ouvre-lui grand ton TOI …

Elle fleure si bon la rose, le jasmin, la bohême et …

l’Amour !

Elle parle et toute splendeur invisible aime à se perdre entre ses mots …

Un proverbe bambara dit  » Chaque filet d’eau a son chemin  »

En suivant celui-ci, peut-être te retrouveras-tu plongé dans un voyage inattendu ?

Mais n’entends-tu pas comme des rires d’enfants, là-bas, vers l’arbre à paroles, près de la cabane des p’tits loups ?

Cachez vite la malle aux trésors p’tits moussaillons !

Et du côté du « jarre-daim d’enfants  » … ça rit encore !

Mais on rêve aussi, beaucoup …

Au marais à grenouilles, le couchant est toujours superbe …

Et l’arbre aux yeux de chouette lui fait les yeux doux !

Il est peut-être temps pour toi de rencontrer le marchand de sable, en empruntant un incroyable sentier passant …

vers une rue-aile

le mur des poètes, le petit jardin des peintres et le mur aux mots doux

Des parfums d’errance …

un arbre à sons à nourrir

Et si tes paupières commencent à se fermer langoureusement, après la guitare ce sera à gauche ou en face, selon l’antre choisi …

Déjà le matin …. Le café embaume l’air comme une terre humide de forêt.

En attendant le soir avec ses parfums de camomille et de menthe fraîchement cueillies …

Et comme ici tout « est » et « se vit » selon, le petit déjeuner peut encore se prendre sous le préau, dans la pièce à vivre, près de l’âtre fou l’hiver …

ou dehors, les pieds exquisément pétris par l’herbe, le sable, les cailloux

Entre temps (et TANT) , tu auras peut-être réussi à inviter Monet

Un Monet qui se sera laissé insouciamment affranchir !

Loup houx es-tu ? Menthe hantes-tu ?

Je vois dans tes yeux le reflet d’un monde sauvage et ésotérique …

Que t’a donc dit ce loup ?

Il est un endroit, ici, dans ce jardin, où tu pourras cacher les mots qu’il t’a soufflés et que tu as secrètement recueillis …

Baptisée « Encens- bleu », la cabane, câble-âme, des pensées mendigotes, chanteuses d’étoiles ...

Crypte d’or, où les astres viennent lire, en douce, les légendes de la forêt …

De l’indéfini scintillant d’infini, à méditer entre vapeurs de sève et de féerie…

Et si, histoire de poursuivre le bercement des sens, tu allais prendre une petite douche à l’énergie solaire, en écoutant les tirades du lierre , les yeux constellés des rires de la peupleraie, en compagnie du papillon et du lézard accorte

Ou encore, antre-or, entre roses et lilas, si tu allais goûter aux suprêmes saveurs du bain que réchauffe la petite flamme antique !

Peut-être, selon la fragrance du jour, auras-tu la chance de rencontrer

l’aigrette sur le rempart …

Et même, dans un improbable « quelque part » , un chat poète !

« Poète ? Chat-art-l’or , on aura tout vu  » répondit l’aigrette.

« Prévenez votre carnassier de poète que mon long bec est redoutable !!! »

Ohé l’aigrette, ne sois pas si médisante

Notre hippochante t’offre son grâcieux museau comme perchoir !

Mais, dis-moi l’hippochante, ne serais-tu pas entrain d’offrir un baiser à notre héron au loin ? Nous voilà témoins ravis et tendrement amusés d’une … étrange scène d’amour !

« Eh bien non ! » nous répondent la rose émue, la vieille chaise aux fleurs et le vent farfelu … »Ce sont nous les tout premiers témoins éblouis !!! »

A vos … antres-unisson !!!

P’tit bémol : L’autre hôte, sans qui la maison d’art et d’autres n’existerait qu’à moitié, a joué de toutes les plus mignonnes ruses pour ne pas figurer sur la photo ….!!!

Mais c’était omettre les trésors d’images de ma musette !

Je vous offre donc ici le privilège de le découvrir dans toute sa

poésie également …

Et, depuis, est-ce d’avoir beaucoup murmuré aux oreilles des

oiseaux … Il p’ose !!!

  • Notre capacité d’accueil est à présent de huit personnes, sans compter ( et même « conter » !) … tous nos oiseaux !!!

A bientôt, pour d’autres histoires !!!

En attendant, je t’invite à venir t’imprégner « plaine-aimant » de l’ambiance, aux encens de fête et de fraternité … C’est juste quelques pas plus bas !

Châle-heureuse-aimant : SAB-Lyse

Je célèbre, tu ciel-herbes, nous scellés rond …

Je réentends les chants, les battements de coeurs et de tambours sous les étoiles, la joie, âme-ère indienne …

Je revois les visages dans leurs mille et une lueurs d’aurore et de brume si belles …

Cette saison, plus attachante que jamais, a laissé un goût de fruits divins …

Des mues émouvantes, des regards or, des valses de mots comme fleurs sauvages au vent, des pays et des rêves différents qu’une tendre-liesse assemble, l’accord simple est un conte merveilleux !

Des voyageurs « rois mages » en quelque sorte, au chemin généreux, venus assister à la naissance, ou renaissance, de       l’Art Fraternel !

Et combien furent délicieuses à contempler des préaux la pluie, la danse des éperviers …

Je te retrouve bientôt … sur ce fil invisible et ses flâneries infinies !

Prends grand soin de toi, voyageur, tu es l’étoile de notre source ….

Sabine/SAB-Lyse

Oh-de-vie !

Quelle fut donc cette saison dernière ???

Fût d’oh-de-vie !!!

Peu de mots pour la conter aujourd’hui, tout enroulés qu’ils sont encore dans l’herbe folle des souvenirs …

Alors, j’ai déplié pour vos pieds étoilés un tapis aux cool-heures d’or-Gandhi !!!

Allongez-vous donc près d’eux, en cil-anse, coeur au frais et lèvres alanguies …

Quelques perles de rosée, sublimes, s’y sont glissées. On ne les voit pas ici mais elles émeuvent de leur aura chaque matin à venir

Heureuses, les saisons passent tour à tour, libres lianes, inspirées par un quotidien au souffle sacré, ne cessant de s’élever vers les plus beaux sommets de l’ETRE …

et c’est en immense partie grâce à vous, Voyageurs …

L’UNIVERS tout entier vous en remercie !

Sabine/SAB-Lyse

PS : N’hésitez pas à enluminer ce site et ses pages de vos mots doux …

Pour celles et ceux qui ont un compte ( … ou conte …) Instagram, venez m’y rencontrer sur : https://www.instagram.com/maisondartetdautres/

Autour du feu de chants …

A peine parvenue aux portes de la saison nouvelle, ce sont les échos des chemins d’hier qui résonnent encore en moi … Ils brillent, lueurs de lune en plein soleil, faisant épouser les étoiles entre elles en longues traînes de jasmin !

Le temps aujourd’hui ne me laisse toutefois pas ce TANT de vous livrer une pleine moisson de mots …

Mais, après tout, lorsque l’ivresse est là, y a-t-il vraiment besoin d’une armada de coupes … Rien que boire à la source du ciel ne suffit-il pas ? Surtout lorsque ce ciel, à lui seul, peut abreuver les rêves de l’Univers tout entier !

Mosaïque ou m’ose à rire, images ou hymne-âges …

Tout est histoire de complicités ….

smart

Foulard doudou au vent ou bâton ressuscité des mains de Patrick, ils repartent un peu plus enveloppés, à chaque pas, de cette nudité divine …

Poser ses petits sabots contre l’arbre de vie

et rencontrer le « P’air bonheur » avec sa longue barbe d’étoiles sans fin …

Ah combien il fut bon de respirer à vos côtés « l’art-home » du simple, du vrai …

Merci à vous, voyageurs,

venus des quatre coins de vos coeurs fleuris !!!

Sabine/SAB-Lyse

Il était une fois des gens heureux …

Que furent ces « Autres » qui, poussés par un candide élan ou simplement le hasard, ont franchi le seuil de notre Maison d’art et d’autres en 2020 …. Année que j’avais baptisée à sa naissance « Deux mille vins à vent-d’ange-haie … Deux mille vains à re-fleurs-rires, à re-d’or-haie … » ! Je ne croyais pas si bien dire alors …

Ils tissèrent, chacun selon leur art, la trame d’un conte enchanté qui fit éclore des jardins de rêve entre ses silences, des cascades entre ses pierres, des caresses entre ses mots … Du fond de l’âme, la vieille dame de quatre cents ans bien sonnés en resplendit !

Car de ces « Autres », avec cet « A » comme Amour, en lettre majuscule qui leur va si bien, elle s’en souvient comme l’on peut pleurer de joie sur une inoubliable envolée d’oiseaux …

Parmi eux, il y eut des corsaires, les yeux naturellement gorgés de trésors, des marcheurs semeurs d’étoiles, des êtres généreux, des mélanges de racines et de cultures, chef d’oeuvre de grâce et d’esprit, des parents au regard d’enfant et des enfants que l’authenticité grandit, des cigognes venues partager leurs voyages, des crayons en souffles d’ailes, et des histoires encore plus belles que celles de Victor Hugo

Il y eut des soirées féeriques …

Parmi les fleurs, les chevaux et les empreintes d’errante mystérieuse,

se cachait un fantôme touareg qui, désormais, fait partie de nos murs !

La Maison d’art et d’autres s’honorera de la présence du Petit Prince qui ne semble pas non plus vouloir quitter nos murs

Ah ces frangines , bien espiègles lorsqu’elles se retrouvent ! Je vais finir par regagner mon désert moi !!!
Le Petit Prince .
Finalement non … Je suis trop bien ici !

A l’orée des émotions palpitantes, nous eûmes un cadeau complètement inattendu …

En guise de mots sur un de nos livres d’or, Marc et Hélène nous interprétèrent des chants de leur fabuleuse voix dont un, superbe, d’Haris Alexiou « Pame mia volta sto fengari » ou « Laisse au loin ton chagrin, allons faire un tour au clair de lune … »

Cet instant fut infiniment touchant …

C’est une de nos voyageuses, Fabienne, qui eut la bonté de l’immortaliser en photo … Nous l’en remercions immensément aujourd’hui !

Quant à nous, nous écoutions avec elle, statufiés, face aux pierres de notre demeure …Notre jasmin en frétillait d’extase !

Chaque matin, elle avait pour rituel de recueillir dans ses mains quelques gorgées de soleil, remerciant la terre, le ciel, pour ce qu’ils allaient lui apporter et lui avaient déjà offert …

Et j’aimais la voir méditer comme … dans un foetus végétal !

Puis, elle écrivait ou dessinait, guidée par la beauté des choses, pour tout semer ensuite aux quatre coins de notre chaumière, à la façon d’un … Petit Poucet !

D’où ce nouveau nom de légende dont nous l’avons baptisée, qu’elle a gardé aujourd’hui et qui illumine chacun de nos échanges …

Ils sont délicieux, vous en voulez ? C’est offert par notre fille cadette « Lola » !

Pour les savourer, je vous invite à venir vous asseoir sur cette jolie marche en mosaïque, conçue de ses mains, en compagnie d’un de ses personnages, également fabriqué de ses mains …

Magistral merci à Lola pour sa pleine consécration joyeuse et solidaire … Elle fut un doux rayon de soleil !

Ils se sont retournés et, à leur façon de le faire, je lisais une sorte de nostalgie enjouée qui semblait ne jamais vouloir s’évaporer …

Elle resterait quelque part, dans l’air, pour en rejoindre d’autres et former une ronde infinie, éternelle …

Ne vous inquiétez pas, chers voyageurs, le chemin du Bouil se souviendra …

De votre présence, vous l’avez étoilé !!!

En fin de saison , j’écrivais « Il est l’heure pour Lola de fermer ces petits carnets à dessins qu’elle offrait en expo, l’heure pour moi de fermer le cahier des rendez-vous inattendus … »

(Non Nadine, ne pleure pas à nouveau …Vous reviendrez !)

Il nous reste mille et un présents laissés, des sourires de lune, des éclats de rire, des histoires, des baisers …

Merci Nat, Marilou … et tous les autres !

A votre santé Christian, Anne et Claire !

Nous avons fini ce bon bordeaux en pensant à vous, un petit pincement au coeur … Merci !

Depuis notre fermeture, l’heure a été aux multiples travaux et activités de réorganisation, d’innovation, de créativité et de ressourcement, afin de continuer à faire de l’échange la substance essentielle de notre Maison d’art et d’autres …

D’avoir écrit ces lignes, contemplé ces images, m’a curieusement rappelé les temps bénis où je composais mes récits de Compostelle, revivant tout, jusqu’à la moindre note, à chaque mot déposé …

Il y a eu tant et tant d’instants prestigieux à vos côtés que je ne puis tout conter ici en quelques pages mais ils auront sublimé nos souvenirs, s’inscrivant dans le livre d’or de nos pensées !

Je vous invite à présent à regagner la colonne de droite , à la rubrique « Les avis des voyageurs » afin d’y découvrir des ressentis mais encore de nouvelles effluves …

Et je devine déjà où vous trouver ! Sous notre douche solaire, rêvant de soleil, un petit lézard à vos pieds, un papillon sur l’épaule, bercés par le feuillage des peupliers …

Enfin (s’il y en a un !), pour celles et ceux qui ne seraient pas encore allés partager notre belle « soirée poésie » du 14 juillet, aux côtés d’un pèlerin épris de chants-d’ailes et de mots aériens, il vous suffit de cliquer sur la bannière pour revenir à l’accueil, et d’aller lire le billet intitulé

« Sacré 14 juillet ».

Châle-heureuse-aimant, je vous aime : Sabine/SAB-Lyse

Ps : Si vous souhaitez avoir des photos en souvenir, n’hésitez pas à me le demander. C’est avec un plaisir gigantesque que je vous les enverrai par mail.

Sacré 14 juillet !

J’entendis comme un feu d’artifice, des éclats venus d’un coeur étincelant et, m’approchant de cette sublime symphonie silencieuse, le vis arriver !

Je n’avais rien oublié du rituel pèlerin qui fut durant tant d’années le nôtre, sur les divers chemins de Compostelle et de vie …

Thierry, notre « jacquet » du 14 juillet mais également le premier à franchir notre seuil, allait tout d’abord ôter sac et chaussures, inéluctable geste de bien-être suprême qui vient à tout pèlerin à l’arrivée de son étape

Puis, déposant à « travers chants » toute sa fatigue heureuse, il prendrait le grand verre d’eau fraîche offert avec amour, rêvant déjà de pouvoir se délecter le corps, sens inénarrablement béats, sous la douche devenue pour un temps reine des cascades enchanteresses …

Thierry était là, comme on peut l’être ample-aimant lorsque les racines de la terre grimpent en nous en roses sauvages et folles jusqu’aux pensées, véritables grâces des chemins … Et je songeais alors, non sans une himalayenne joie intérieure, à ce carnet sacré qu’il me tendrait, dans quelques minutes, d’une main encore fébrile d’harassement mais toujours puisé dans le sac de mémoire sûre, presque infaillible : la créanciale !

J’entends encore, en la tamponnant, le coeur de la « Maison d’art et d’autres » battre la chamade … chamane !

La créanciale, c’est toute une part des anges qui viennent, tour à tour, apposer secrètement leur signature et, pour le pèlerin, autant de carrés d’étoiles sertis dans la chair de ses souvenirs … !!!

Et déjà, tout appelle à la sieste pour ce pèlerin aux paupières florissantes de soleil …

Je me souviens de ces divines sensations qui nous prennent de la plante des pieds à la cime des cheveux ; la balade vers Morphée dure souvent ce qu’a duré le plaisir des obstacles franchis, avec ce goût de satiété, qui la rend dorée à l’or fin des astres innombrables rencontrés … Un instant de repos qui se satisfera de tout, tel un cheval repu de traversées fantastiques qui n’est plus regardant à l’aspect de la paille. La pierre devient comme née d’une main de mousse et le bois d’un hululement de feuillage. Quand tout nous endort à ce point, c’est du ciel doux qui coule dans notre gorge, l’air tout entier fait frétiller notre langue du souffle des papillons …

Je viens de reprendre, en rêve, le chemin … Pardonnez-moi !

Pardonnez-moi car il n’est pas question de s’arrêter trop en chemin, lorsque se profile à l’horizon flamboyant une soirée somptueusement inoubliable … Poésie quand tu nous tiens !!!

En équilibriste non averti sur mon « fil du tant », notre pèlerin n’a éprouvé aucune peine à se fondre aussitôt aux veines de l’invisible …

Poètes de « l’effet-mère » que nous sommes l’un et l’autre, nous poursuivrons l’instant chemin par des caresses sonores ; l’un contant la poésie de l’autre et l’autre assemblant les fées de l’air de sa poésie de lin et ce jusqu’au dernier soupir de la soirée … Mais il n’y en a pas eu et, à ce jour, la magie joue encore et ancre-or !

Poésie, magicienne du TANT tu es et resteras !!!

Patrick, fascinant penseur de rôde-in, écoute et … panse !

Il repartira le lendemain, lande-main, notre pèlerin-poète, nourri de tout l’improbable des cieux, nous laissant son empreinte de sage passionné (pur pléonasme d’ailleurs !) en un poème de son cru aux effluves grandioses qui encensent aujourd’hui nos murs …

Il repart, sans repartir vraiment, aux côtés d’un nouveau compagnon de fortune qu’il n’avait pas en arrivant « le charitable bâton du berger des étoiles », offert par le … fascinant panseur et pieux spectateur !!!

A bientôt Thierry, tous les chemins de merveilles se rejoignent, et magistral-aimant MERCI !

SAB-Lyse

PS : A suivre, d’ici quelques temps, libres et audacieux, les attendrissantes, inspirantes, éblouissantes aventures de la Maison d’art et d’autres …

Insolite voyageuse …

Sereinement blottie contre un coin de notre fenêtre, se servant du rebord comme sente possible vers un début d’amitié ou une brève et exquise fusion de nos songes réciproques, que sais-je … J’ai trouvé cette jolie huppe fasciée en ouvrant mes paupières !

Fut-elle, sous le sein de notre chaumière, voyageuse d’une nuit ou d’un matin, s’allaitant de rien ou, au contraire, de toute la sève du lieu ?

Avons-nous cueilli ensemble des secrets d’étoiles inédits qui nous seront dévoilés plus tard ?

Hypnos a-t-il précisément souhaité nous unir sous la même branche de pavot ? Et pour quelle raison divine ?

Nous n’avons bien évidemment aucune réponse à ce chapelet d’interrogations, cet instant ne restera présent délicieux qu’à travers la magie et le mystère qu’il nous a offerts !

Lorsqu’elle m’aperçut, son petit oeil rond s’exalta en lueurs malicieuses puis, me voyant la photographier, elle ouvrit tout grand son bec …

Je restai subjuguée et ne m’octroyai le plaisir que d’un cliché ou deux tout au plus, réalisés à tâtons, dans un silence de velours, guidés par un grand sentiment de douceur et de respect …

« Nous reverrons-nous par la fenêtre, bel oiseau … ? »

Je n’espère rien d’autre qu’un « peut-être », le prestige du temps fera le reste !!!

SAB-Lyse

Ce fer-vent hiver …

Entre pain d’haie-peace et feu de joie, l’hiver à la Maison d’art et d’autres prit le chemin des fileuses de l’AIME,

aux côtés de ses voyageurs, tendres complices, pures substances d’art suprême : celui du coeur …

Et, quels que soient les événements à venir, la belle saison ne sera jamais vide car tant emplie intérieurement de tous ces instants de grâce !

Sabine/SAB-Lyse

A l’heure de l’espérance …

Serait-ce l’or du ciel qui coule à nos fenêtres, et un peu des pleurs du monde aura-t-il pu venir se sécher à leurs flambées de lumière ?

Plus que jamais, unissons notre créativité, nos rêves authentiques et nos plus purs instincts de fraternité dans une prière éclairée qui fera naître, sur les joues « potes-ailés » de l’Univers, féerie d’étoiles et abondance de larmes de joie !

SAB-Lyse

ô combien ce fut déjà bôôôOOO !

Ils nous ont étreints dans leurs bras, fait rire, émus aussi parfois , mais …ô combien tout fut fluide et merveilleux à leurs côtés !

Nos voyageurs nous ont laissé leurs empreintes sacrées sur nos murs, nos cahiers, nos coeurs …

Voyez comme le « petit jardin des peintres » a bien fleuri !!!

Comme sur les chemins, nous nous souvenons des moindres lueurs d’instants ; les regards, les visages, les paroles, les brassées de tendresse et silences poètes …

Le palier musical résonne encore de la gigue improvisée des enfants irlandais, les hamacs ont conservé toute la langueur des songes …

Et nos vieux sages aussi se souviennent, « sacs à pensées » bondés !

Pascale avait irrésistiblement envie ce matin-là d’emporter quelques mirabelles mais … il se mit à pleuvoir des cordes !

Alors, j’eus l’idée de sortir mon grand poncho des chemins et de la déguiser en « petit chaperon rouge  » …

Il planait prodigieusement dans l’air un rien d’ambiance

« compost-ailes » !!!

Nous adressons un merci tout particulier au coq pour avoir enchanté nos petits-déjeuners et un, non moins inspiré, aux chouettes qui ont sublimé nos soirées …

Et un immense merci également à Xavier pour sa sauce beurre/mirabelles/miel ….Sur nos grillades, ce fut purement délice-cieux !

Rien n’est encore terminé, l’aventure commence à peine. Nous ignorons tout des prochains bonheurs que notre porte aux auras de jasmin laissera entrer mais la saison d’été fut déjà extraordinairement porteuse d’amour et belle à souhait … Merci !!!

Histoire d’en humer un peu plus encore, nous vous donnons rendez-vous

ICI

sous un autre arbre à paroles !

Notre maison d’art et d’autres me donne envie d’écrire ceci aujourd’hui :

« Plus j’avance dans ma mission d’accueil au coeur de notre chaumière et plus je crois et fais confiance en l’Humanité … » SAB-Lyse

A bientôt pour d’autres sourires et d’autres …effluves !